Un long intitulé pour cette thérapie cependant brève (au maximum 10 séances pour une problème donné) et redoutablement efficace pour soulager une grande variété de difficultés.

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Le modèle de Palo Alto a révolutionné la pratique psychiatrique et psychothérapeutique à la fin des années 1950 et tire son nom de la ville éponyme en Californie (Etats Unis). Autour de la figure de proue Grégory Bateson, anthropologue visionnaire,  c'est un modèle de résolution de problèmes provenant du travail de différents penseurs issus de disciplines scientifiques telles que l'anthropologie, la biologie, les mathématiques. 

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Le travail du thérapeute repose ici, non pas sur les origines de la souffrances à chercher dans le passé, mais sur l’analyse des échanges d’informations ou des comportements qui amènent à une situation de souffrance.

Lorsque la situation décrite semble enkystée, que l’on a tout essayé, on constate que c’est précisément ce qu’on a fait qui maintient ou renforce le problème, sans quoi tous les efforts produits ( et souvent de bon sens!) auraient généré un changement, comme souvent lorsque l’on rencontre des difficultés dans la vie.

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Le but est donc de trouver la solution et non la cause de vos problèmes.

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​Ce modèle thérapeutique n’est pas un « truc » en plus dans la paysage de la psychologie. Les recherches à Palo Alto ont permis de démontrer que tout était interactionnel dans les relations humaines. Ainsi, il est essentiel de considérer le contexte dans lequel le problème s’exprime, de même que ce qui a été tenté pour le résoudre.

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L’accompagnement vise donc logiquement à modifier la relation qu’entretient le client avec lui-même, avec les autres, ou avec le monde plus largement. Il s'agit d'un processus qui favorise des changements concrets et actuels significatifs, dans la manière dont les individus appréhendent et interagissent avec leur réalité.

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